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Dix ans après, que reste-t-il de l’Accord de Paris sur le climat ?

Cela fait dix ans que les Etats-Unis et l’Europe ont poussé les pays du monde entier à adopter un accord historique visant à mettre un terme au réchauffement incontrôlé de la planète.

Conclu par près de 200 pays, ce traité constituait un potentiel “tournant pour le monde”, avait alors déclaré le président américain de l’époque, Barack Obama. Presque tous les pays de la planète ont signé l’Accord de Paris de 2015, un pacte dont le succès devait reposer sur la pression des pairs, une ambition croissante et, sur le plan économique, une révolution de l’énergie propre.

Mais dix ans plus tard, les actions entreprises pour répondre à ces espoirs ne sont pas à la hauteur.

Les Etats-Unis ont quitté l’accord ; deux fois. Le président Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux projets d’énergie verte dans son pays et trouve des alliés pour l’aider à saper les initiatives climatiques à l’étranger, tout en signant des accords commerciaux qui engagent les pays à acheter davantage de combustibles fossiles américains.

L’Europe reste sur la bonne voie pour respecter ses engagements en matière de climat, mais sa détermination vacille, car entre des électeurs inquiets pour leur pouvoir d’achat et la montée des partis d’extrême droite, des doutes ont émergé quant à la rapidité avec laquelle l’UE pourra tenir sa promesse de se détourner des énergies fossiles.

L’Accord de Paris a contribué à ancrer la sensibilisation au changement climatique dans la culture populaire et la politique, a conduit des pays et des entreprises à s’engager à réduire leurs émissions carbone à zéro et a contribué à orienter un flot d’investissements vers les énergies propres. D’après les scientifiques, le traité semble avoir réduit les risques d’atteindre les niveaux de réchauffement les plus catastrophiques.

En revanche, la production de pétrole et celle de gaz n’ont pas encore atteint son pic, tandis que les émissions de CO2 et les températures continuent d’augmenter. Ces dernières ne sont d’ailleurs plus qu’à quelques dixièmes de degrés du point de bascule convenu à Paris. Mais les coûts de l’énergie verte ont tellement baissé que, dans la plupart des régions du monde, elle est devenue la forme d’énergie la moins chère et elle est déployée à un rythme encore impensable il y a dix ans.

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Les dirigeants et les diplomates, qui se réunissent au Brésil à partir de cette semaine pour les négociations annuelles des Nations unies sur le climat, seront confrontés à un test : défendre l’Accord de Paris face à l’opposition de Trump tout en soulignant que ses objectifs sont à la fois nécessaires et bénéfiques.

Le sommet organisé dans la ville portuaire amazonienne de Belém devait être celui où les pays riches et pauvres allaient célébrer leurs progrès et s’engager à réduire toujours plus les émissions de gaz à effet de serre.

Au lieu de cela, le mépris des Etats-Unis pour les efforts climatiques mondiaux et un message confus de l’Europe rajoutent des difficultés alors que la période actuelle est bien plus incertaine que celle lors de l’adoption de l’Accord de Paris.

Certains experts climatiques sont encore optimistes… jusqu’à un certain point.

“Je pense que l’architecture de base résiste à la destruction de Trump”, a estimé John Podesta, président du Center for American Progress, un organisme de centre gauche qui a coordonné la politique climatique sous les présidents Obama et Biden.

Mais cette résistance pourrait s’affaiblir si les Etats-Unis restent en dehors de l’accord, ce qui priverait le mouvement climat du leadership et du soutien américains, a-t-il poursuivi. “Si tout cela disparaît, et pour longtemps, je ne sais pas si la structure tiendra le coup”, a prévenu John Podesta.

D’autres diplomates du climat affirment que l’esprit de coopération de 2015 serait difficile à recréer aujourd’hui, raison pour laquelle il est essentiel d’appliquer l’Accord de Paris.

“Si nous devions renégocier [l’Accord de] Paris aujourd’hui, nous n’obtiendrions jamais l’accord que nous avions eu il y a dix ans”, a tranché Rachel Kyte, représentante spéciale du Royaume-Uni pour les questions climatiques.

“Mais nous pouvons aussi regarder ces données extraordinaires, qui montrent que la tendance est très claire”, a-t-elle plaidé, faisant référence à la croissance des énergies propres. “Et la plupart de ceux qui cherchent à protéger leurs investissements sont intéressés par cette tendance.”

Le paradoxe de Paris

S’il y a bien une chose qui ne s’est pas affaiblie, c’est l’intérêt économique pour les énergies propres. Les facteurs économiques derrière les investissements que l’Accord de Paris a contribué à déclencher ont même dépassé ce que ses auteurs avaient prévu.

Mais la volonté politique pour faire en sorte que les pays continuent à aller de l’avant n’est pas toujours au rendez-vous, voire elle est parfois au point mort, alors que les Etats-Unis — la plus grande économie du monde, la seule superpuissance militaire et, historiquement, le plus grand émetteur de CO2 — s’attaquent à ses fondements mêmes.

Les tentatives de Trump de saper l’accord — que résume le slogan de la Maison-Blanche de 2017 : “Pittsburgh, pas Paris” — ont également eu un impact sur les ambitions européennes, a jugé Laurence Tubiana, l’architecte du traité, fin octobre devant la presse.

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“Je n’ai jamais vu une telle agressivité contre la politique climatique nationale partout dans le monde à cause des Etats-Unis”, a confié Laurence Tubiana. “Nous sommes donc réellement confrontés à une bataille idéologique, une bataille culturelle, où le climat fait partie de cet ensemble que le gouvernement américain veut vaincre.”

La Maison-Blanche a fait savoir que Donald Trump se concentre sur l’exploitation du pétrole américain et sur le dialogue avec les dirigeants étrangers sur les questions énergétiques, plutôt que sur ce qu’elle appelle la “nouvelle arnaque verte”. Les Etats-Unis n’enverront pas de représentants de haut niveau à la COP30.

“La nouvelle arnaque verte aurait tué l’Amérique si le président Trump n’avait pas été élu pour mettre en œuvre son programme énergétique de bon sens”, a déclaré Taylor Rogers, un porte-parole. “Le président Trump ne mettra pas en péril la sécurité économique et nationale de notre pays pour poursuivre de vagues objectifs climatiques qui tuent d’autres pays.”

Donald Trump n’est pas le seul défi auquel l’Accord de Paris fait face.

Même sous Obama, les Etats-Unis ont insisté pour que les objectifs du traité en matière d’émissions de CO2 ne soient pas contraignants, afin d’éviter un vote de ratification par le Sénat qui aurait très probablement été contre.

Toutefois, contrairement aux précédents accords sur le climat auxquels les Etats-Unis avaient refusé de se joindre, tous les pays — y compris et surtout la Chine — doivent présenter un plan de réduction de leurs émissions. Le traité laisse aux gouvernements le soin de tenir leurs propres engagements et de pousser les retardataires à faire mieux. Un contexte politique exceptionnel a contribué à faire avancer les négociations.

Barack Obama, qui misait une partie de son héritage politique sur la conclusion d’un accord mondial sur le climat, avait passé l’année précédant l’Accord Paris à négocier un traité distinct avec la Chine, dans lequel les deux pays, qui sont les plus gros pollueurs de la planète, s’engageaient à réduire leurs émissions.

La France, en tant qu’hôte des négociations, était également déterminée à parvenir à un accord mondial.

L’année suivante, plus de 160 pays ont présenté leurs plans initiaux de lutte contre le réchauffement climatique au niveau national et ont commencé à travailler à l’élaboration des règles qui allaient servir de fondement au traité.

“L’Accord de Paris n’est pas une machine à produire de l’ambition. Il ne fait que nous rappeler le niveau d’ambition dont nous avons convenu […] et suggère ce qui est nécessaire pour revenir sur la trajectoire”, a décrit Kaveh Guilanpour, vice-président chargé des stratégies internationales au Center for Climate and Energy Solutions et négociateur pour le Royaume-Uni lors des négociations à Paris. “Que les pays le fassent ou non, c’est essentiellement leur affaire.”

Catherine McKenna, ancienne ministre canadienne de l’Environnement qui a notamment négocié le mécanisme de crédits carbone de l’Accord de Paris, a qualifié le traité d’“incroyable exploit”, mais qu’il n’allait pas se mettre en œuvre tout seul.

“Le problème, c’est que désormais c’est vraiment au bon vouloir des pays, villes, régions, entreprises et institutions financières d’agir”, a-t-elle pointé. “Ce n’est plus une histoire de traité ; maintenant, c’est : ‘faites le travail.’”

Quand le vert devient gris

Les signes de discorde ne sont pas difficiles à trouver dans le monde entier.

La Chine resserre son emprise sur la fabrication et l’exportation d’énergies propres, garantissant l’accès à un plus grand nombre de pays à des énergies renouvelables peu coûteuses, mais créant des tensions dans les régions qui souhaitent également bénéficier des emplois et des revenus générés par la fabrication de ces équipements et qui craignent de trop dépendre d’un seul pays.

Au Canada, le Premier ministre Mark Carney, ancien envoyé des Nations unies pour le climat, a supprimé la taxe carbone pesant sur la consommation et prévoit d’exploiter davantage de gaz naturel afin de renforcer les défenses économiques face aux Etats-Unis.

L’Union européenne a passé les cinq dernières années à élaborer un vaste ensemble de réglementations écologiques et de mesures sectorielles, et elle estime être à peu près en bonne voie pour atteindre ces objectifs. Cependant, bon nombre des 27 gouvernements — sous la pression d’une extrême droite en progression, de prix élevés de l’énergie, des difficultés de certaines industries et de la guerre de la Russie contre l’Ukraine — demandent aujourd’hui à l’UE de réévaluer un certain nombre de ces politiques.

Toutefois, les points de vue au sein de l’Union divergent fortement, certains préconisant de petites modifications, quand d’autres veulent revenir sur des pans entiers de la législation.

“L’Europe doit rester un continent de cohérence”, a défendu Emmanuel Macron après une réunion des dirigeants de l’UE en octobre. “Elle doit aller plus vite sur la compétitivité, mais elle ne doit pas renoncer à ses objectifs [climatiques].”

Le Premier ministre polonais Donald Tusk, en revanche, a déclaré après la même réunion qu’il se sentait conforté par l’opposition historique de son pays à l’agenda vert européen : “Dans la plupart des capitales européennes, on aborde différemment aujourd’hui ces ambitions climatiques européennes exagérées.”

Au-delà de l’UE, la plupart des pays dans le monde n’ont pas encore soumis leurs derniers plans de réduction des émissions de carbone aux Nations unies. Si les plans annoncés par les gouvernements s’inscrivent pour la plupart dans le prolongement des précédents, ils ne prévoient encore que des réductions modestes par rapport à ce qui est nécessaire pour limiter à 1,5 degré le réchauffement de la Terre depuis l’ère préindustrielle.

Selon les scientifiques, dépasser ce seuil entraînerait davantage de décès, ainsi que des dommages physiques et économiques dont il serait de plus en plus difficile de se remettre à chaque dixième de degré de réchauffement supplémentaire.

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Le dernier rapport de l’ONU, qui expose l’écart entre les nouvelles promesses des pays et les objectifs de l’Accord de Paris, a montré que le monde est sur la voie d’un réchauffement de 2,3 à 2,5 degrés, une différence marginale par rapport aux plans soumis en 2020, et même presque nulle si l’on exclut l’engagement des Etats-Unis. Les politiques mises en place à l’heure actuelle laissent présager un réchauffement de 2,8 degrés.

“Nous devons réaliser une baisse sans précédent des émissions de gaz à effet de serre dans un délai toujours plus court et dans un contexte géopolitique difficile”, a résumé Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement.

Mais le faire a aussi du sens, a-t-elle ajouté. “C’est là que le marché montre que ce type d’investissements intelligents, propres et verts crée en réalité des emplois et des opportunités. C’est là que se trouve l’avenir.”

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré dans un message vidéo mardi que le dépassement de l’objectif de 1,5 degré fixé à Paris était désormais inévitable dans les années à venir. Il a imploré les dirigeants de déployer rapidement les énergies renouvelables et d’arrêter l’expansion du pétrole, du gaz et du charbon pour s’assurer que ce dépassement soit de courte durée.

“On est dans un sacré pétrin”, a lancé Bill Hare, un climatologue chevronné qui a fondé l’institut Climate Analytics.

Les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas diminué et on n’a pas pris plus de mesures alors que les catastrophes climatiques se sont multipliées.

“Je pense que ce qui se profile est un test majeur pour l’Accord de Paris, probablement le test le plus important. Cet accord peut-il aller de l’avant sous le poids de tous ces défis ?” formule Bill Hare. “S’il n’y parvient pas, les gouvernements s’interrogeront franchement sur ses avantages.”

Cela ne veut pas dire que tout est perdu.

En 2015, le monde se dirigeait vers un réchauffement d’environ 4 degrés, ce qui, selon les chercheurs, aurait été dévastateur pour une grande partie de la planète. Aujourd’hui, cette projection est inférieure d’environ un degré.

“Je pense que beaucoup d’entre nous à Paris étaient très dubitatifs à l’époque quant à la possibilité de limiter le réchauffement à 1,5” degrés, confie Elliot Diringer, un ancien responsable du climat qui dirigeait le programme international du Center for Climate and Energy Solutions lors des négociations de l’Accord de Paris.

“La question est de savoir si notre situation est meilleure grâce à l’Accord de Paris”, a-t-il exposé. “Je pense que la réponse est oui. Avons-nous assez avancé ? Absolument pas.”

Les technologies vertes défient les attentes

En outre, l’adoption de technologies énergétiques propres a progressé encore plus rapidement que prévu, déclenchant ce qu’un expert du climat a appelé un changement dans la politique climatique mondiale.

“Nous ne sommes plus dans un monde où seule la politique climatique joue un rôle prépondérant et substantiel, mais de plus en plus l’économie climatique”, a analysé Christiana Figueres, qui était la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2015. “Oui, la politique est importante, mais elle ne l’est plus autant qu’il y a dix ans.”

Le déploiement annuel de l’énergie solaire dans le monde est 15 fois supérieur à ce que prévoyait l’Agence internationale de l’énergie en 2015, selon une analyse récente de l’Energy and Climate Intelligence Unit, une association britannique.

Les énergies renouvelables représentent désormais plus de 90% des nouvelles capacités électriques ajoutées chaque année dans le monde, selon BloombergNEF. La Chine déploie un nombre record d’énergies renouvelables et en réduit les coûts pour des pays, tels que le Brésil et le Pakistan, qui ont vu leurs installations solaires monter en flèche.

Même aux Etats-Unis, où Donald Trump a abrogé de nombreuses baisses d’impôts et autres mesures incitatives de Joe Biden, BloombergNEF prévoit que les énergéticiens continueront à déployer des installations vertes, en grande partie parce qu’il s’agit souvent du moyen le plus rapide de produire de l’électricité.

Les coûts des éoliennes et des batteries diminuent également. Les ventes de véhicules électriques montent en flèche dans de nombreux pays, en grande partie grâce à l’énorme quantité de véhicules bon marché produits par la société chinoise BYD, le plus grand fabricant au monde.

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Au niveau mondial, les investissements dans les énergies propres sont aujourd’hui deux fois plus importants que ceux consacrés aux énergies fossiles, selon l’Agence internationale de l’énergie.

“Aujourd’hui, on peut parler de déploiement de technologies énergétiques propres en raison de leur compétitivité-coût et de leur capacité à réduire les coûts des systèmes énergétiques”, a expliqué Robbie Orvis, directeur senior de la modélisation et de l’analyse à l’institut de recherche Energy Innovation. “Pour beaucoup d’entre elles, ce n’est même pas nécessaire de parler de climat, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans.”

Les tendances économiques de la dernière décennie sont frappantes, a souligné Todd Stern, l’envoyé américain pour le climat qui a négocié l’Accord de Paris.

Ce traité “a été perçu dans le monde entier, par d’autres pays, dans les conseils d’administration, comme la première fois en plus de vingt ans que les chefs de gouvernement disaient enfin : ‘Oui, faisons-le’”, a-t-il mis en avant. “Et ce n’est pas la seule raison pour laquelle il y a eu un énorme développement technologique, mais cela n’a certainement pas fait de mal.”

Néanmoins, il existe des limites à la capacité des entreprises à mener seules la transition vers l’énergie propre.

“Il faut une certaine forme d’intervention gouvernementale, qu’il s’agisse d’un bâton ou d’une carotte, pour pousser l’économie vers une trajectoire bas carbone”, a estimé Andrew Wilson, secrétaire général adjoint de la Chambre de commerce internationale. “Si les gouvernements appuient sur le frein de l’action climatique ou commencent sérieusement à mettre la pédale douce, cela a un effet limitatif.”

Le Brésil, pays hôte de la COP30, souhaite démontrer que le multilatéralisme fonctionne toujours, qu’il est utile pour la vie des gens et qu’il est capable de répondre aux impacts climatiques auxquels les communautés du monde entier sont confrontées.

Mais l’objectif des négociations de cette année pourrait être encore plus simple, selon Kaveh Guilanpour, l’ancien négociateur pour le Royaume-Uni.

“Si nous sortons de la COP30 en démontrant que l’Accord de Paris est vivant et fonctionne, a-t-il souligné, je pense que dans le contexte actuel, ce serait déjà une information en soi.”

Nicolas Camut à Paris, Zi-Ann Lum à Ottawa, Karl Mathiesen à Londres et Zia Weise à Bruxelles ont contribué à cet article, qui a d’abord été publié par POLITICO en anglais, puis a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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