Six ans après son lancement, Le Grand Continent et son cofondateur-directeur sont sur toutes les lèvres dans les cercles de réflexion parisiens et européens. Gilles Gressani revendique même la paternité de l’expression “vassalisation heureuse”, employée cet hiver par Emmanuel Macron et par le président italien Sergio Mattarella. Leurs conseillers sont de fidèles lecteurs de cette revue qui n’ambitionne rien de moins que d’éclairer la nouvelle marche du monde. Le mardi soir, lors des conférences organisées par la publication à l’Ecole normale supérieure, les amphis sont remplis jusqu’au dernier strapontin. Toute cette matière grise est désormais aussi publiée en version papier chez Gallimard.

Mais le réseau fort enviable du jeune Valdôtain, qui à partir de la rentrée aura une chronique sur France Culture, va bien au-delà et s’étend de l’administration et la diplomatie française aux capitales européennes, en passant par les grands patrons, les intellectuels et même, a-t-on appris, les plus hautes sphères du Vatican.