Le fondateur de Free a entamé l’année avec Une sacrée envie de foutre le bordel (Flammarion), d’après le titre de son livre lancé en grande pompe à l’automne avec un one man show. Xavier Niel, qui compte bien renforcer sa place de parrain de la start-up nation française en multipliant les investissements stratégiques (le laboratoire d’IA Kyutai, un partenariat avec Mistral AI), nourrit aussi des lubies personnelles et a mis de l’argent dans le club de foot de son cœur, l’US Créteil-Lusitanos.

Il cultive l’horizontalité avec ses fans — il est connu pour répondre directement aux mails envoyés sur sa boîte xavier@free.fr — tout en entretenant savamment ses entrées à l’Elysée. Au point de laisser planer le doute sur d’éventuelles ambitions politiques ? L’entrepreneur de 57 ans ne dit pas non : “Ce serait génial d’être maire de Paris. Pourquoi pas un jour, dans vingt ans, quand je serai vieux et que j’arrêterai les télécoms”, écrit-il dans son bouquin.